À travers les projets portés par Raphaël Imbert, membre fondateur et Amandine Habib, directrice artistique, la Compagnie Nine Spirit se présente comme le relai d'une intention commune. On peut y voir une même nécessité de faire dialoguer mémoire et invention, histoire et improvisation. Ces diverses approches réaffirment toutes que l’art est un terrain de liberté où les imaginaires s’entrelacent, à la recherche de nouvelles formes d’expression.
Productions actuelles
Présentation
Piano en fleurs s’érige comme un Festival de piano qui reçoit depuis quatre années de grands artistes qu’ils soient internationaux, ou enracinés dans notre région. La programmation est un puzzle de couleurs diverses, avec en son centre le piano, et se déploie à travers toutes les esthétiques : classique, jazz et musiques improvisées.
Nous le pensons comme un canevas de découvertes, qui permet au public de vivre des moments de grâce et de partage.
Le Festival Piano en Fleurs, en plein essors dans la Région PACA, fait dialoguer les domaines de la culture et du social. Notre engagement social et nos rencontres professionnelles autour de la neuro atypie interrogent aussi les pratiques des structures culturelles en France. Quelles sont les manières de rendre un festival accessible à tous.tes en France ?
La transmission est un champ qui y est aussi développé: les jeunes talents sont invités à jouer lors de « piano – siestes ». Des master class publiques sont organisées et dédiées aux étudiants au Conservatoire de Marseille.
Depuis peu, le festival a pris une nouvelle direction dans sa programmation avec l’organisation des rencontres professionnelles qui ont pour but de développer un guide des bonnes pratiques afin de rendre les événements musicaux et culturels plus inclusifs aux personnes neuro atypiques.
Piano en Fleurs, un festival produit par la Compagnie Nine Spirit
Direction artistique : Amandine Habib, pianiste et directrice artistique de la Compagnie Nine Spirit
Amandine Habib
Raconter des histoires à travers la musique, est pour moi une nécessité intérieure. J’aurais pu suivre la voie tracée du répertoire classique. Mais j’ai préféré les détours, les croisements. Faire dialoguer les esthetiques, entrelacer les mémoires et les luttes.
Par le son, le souffle, la pulsation. Par ce que ces musiques portent : mémoire, richesse, résistance.
Chaque musicien apporte sa lumière, sa vibration singulière. Je les ai choisi sur ce projet par l’amitié qui nous lie d’une part, et les liens que font leur vision de la musique, leur interprétation avec la mienne », le chant rauque et spirituel, les percussions telluriques de Jean-Luc Diffreya, le lyrisme profond de Théo Ould qui fait danser l air, dans Rameau, sa vitalité rythmique dans Meredith Monk, Raphaël Imbert et ses saxophones chantants et eclatants, ses improvisations tellement libres, Le jazz embrasse les prières anciennes; Eric Maria- Couturier, dont le violoncelle vibrant et precis explore des paysages sonores insoupçonnés. Au fil des pistes du disque, les textures changent et se croisent : solos au piano, ou duos , trios, un tressage vivant, en mouvement. Ce projet s’est construit à pas feutrés. Tirer un fil, puis un autre. Tisser, sans hâte, jusqu’à faire naître une forme sonore qui fait sens. Plus qu’un enchaînement de pièces, Tressages est une œuvre pensée comme un tout.J’ai choisi des œuvres venues d’époques diverses, qui se repondent les unes aux autres, du baroque au jazz .Certaines sont porteuses de luttes qui parlent à ce qu’il y a de plus profond en moi : les droits civiques, la mémoire de l’Holocauste, les combats de femmes compositrices, les voix oubliées.
Derrière ces blessures et ces drames quelques fois, il apparaît un élan qui traverse les siècles : celui de résister, de créer, d’exister, par la musique.
Je crois en la puissance du partage, des croisements, du dialogue entre les cultures et les esthetiques. Dans ce tressage de musiques baroque, classique, contemporain, jazz, spirituals, musiques populaires se dessine peu à peu une architecture parlante, vivante qui dialogue.
Tressages, c’est un kaléidoscope d’identités musicales. Un souffle partagé empli d’espoirs. Une traversée engagée, poétique, indocile, sans frontières.Présentation
La création impromptue née en 2022 du groupe Poetic Ways, composé de Raphaël Imbert, Pierre Fénichel, Anne Paceo, Pierre-François Blanchard et Celia Kameni a pris son envol en 2024, et a pu se produire sur de grandes scènes et festivals, comme Jazz à Juan, Jazz sous les Pommiers, etc…
Le collectif évolue au fil des concerts, et s’adapte à son public, opérant une œuvre mouvante et sensible, dont l’intensité répond à la demande du public.
En 2025, le groupe se produira sur de nouvelles scènes nationales et internationales, avec notamment deux dates prévues en Finlande et Estonie.
2025 marque également un tournant pour le groupe, avec le départ de la batteuse Anne Paceo, remplacée par Pierre-François Dufour qui jouera à la fois de la batterie et du violoncelle, poursuivant l’évolution dynamique du programme.
Des projets d’envergure sont en préparation, avec notamment l’Orchestre Symphonique Divertimento de Zahia Ziouani.Présentation
La rencontre entre Raphaël Imbert et le collectif d’Atlanta Reverence remonte à son voyage de repérage en avril 2023 dans leur Gallery992. Leur démarche d’ouverture d’esprit des musiciens et du public, de développement du langage non-verbal, et leur polyvalence résonne rapidement avec l’approche historique de Raphaël Imbert et engage une série de visites et de rencontres.
L’invitation au Jazz Club de Marseille Jazz des 5 Continents de l’ensemble des membres du collectif sous la forme d’une résidence impromptue offre l’opportunité au collectif d’Atlanta Reverence et au saxophoniste Raphaël Imbert de lancer leur collaboration artistique. Le projet débute en novembre 2024 avec le soutien de la Villa Albertine et à l’invitation au festival Music in the Park à Atlanta. Les artistes T.I.E, chanteuse franco-sénégalaise et Blanche Lafuente, batteuse marseillaise, se joignent à Raphaël Imbert pour entamer la création artistique. Le pianiste Fabien Ottones, professeur de la classe de jazz au Conservatoire de Marseille et son élève Antoine-Aurèle Cohen-Perrot les accompagnent lors du séjour grâce au soutien de l’INSEAMM pour entreprendre des recherches sur les méthodes d’improvisation propres à cette région du Sud des Etats-Unis.Le projet Music is My Field : from Marseille to Atlanta vise à célébrer la diversité, l’inventivité et l’hétérogénéité inhérentes à l’expression musicale. Music is My Field sert de plateforme pour mettre en valeur la vitalité de l’art populaire, de l’hospitalité, de l’improvisation et de l’altérité. À travers une série de concerts avec des artistes emblématiques représentant des esthétiques émergentes, le projet cherche à établir des ponts entre les générations et les paysages culturels. Soutenu par l’INSEAMM, Marseille Jazz des 5 Continents et l’Aide aux Musiques Innovatrices (AMI, Friche la Belle de Mai, Marseille) et produit par la Compagnie Nine Spirit, cette initiative promet de réunir des artistes singuliers et polyvalents, venus de deux villes du Sud-Est, pour une création ayant pris ses racines dans la rencontre et l’échange.
L’organisation de jams sur la période de séjour des artistes américains, reprenant la philosophie No cover, no request propre au collectif Reverence, auxquels seront invités en premier lieu les étudiants des Conservatoire du département engagent cette création sur une voie de transmission, prolongée au long de l’année et de l’année suivante lors de sessions au Conservatoire de Marseille Pierre-Barbizet.L’initiative est depuis le début suivie par des vidéastes afin de créer un témoin de ce processus de recherche. Ce film retracera les différents séjours en Georgie et en Louisiane, les rencontres avec les acteurs de la scène locale.
Les vidéastes ont réalisé une série d’interviews des différents partenaires et de Raphaël Imbert, ainsi que des captations des jams avec les musiciens rencontrés lors des voyages (musiciens amateurs de l’Emory University, saxophoniste de la First Congretional Church, musiciens professionnels…). Un temps de travail musical s’est engagé lors de chacune de ces rencontres, avec un accent porté sur la spiritualité et la spontanéité. Nous aurons à définir les pistes de diffusion pour l’objet documentaire réalisés par les trois vidéastes ayant suivi ces voyages. L’objet comprenant interview, live session, et plans documentaires inédits autour de la vie musicale de ces régions du Sud des Etats-Unis, il tient à la fois d’une archive de l’activité du fondateur de la Compagnie Nine Spirit et de l’engagement musical et social entretenu au cours de sa carrière, en échos aux différents projets « Music is my… », et d’un témoignage de la richesse culturelle de ces régions, en lien et en échos avec Marseille, la ville de provenance de Raphaël Imbert.Présentation
« Enfant Azur » déroule le récit initiatique et poétique du quotidien d’un enfant atypique.
« 𝘈𝘻𝘶𝘳 𝘧𝘢𝘪𝘵 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘥𝘦 𝘤𝘩𝘰𝘴𝘦𝘴 𝘲𝘶𝘪 𝘷𝘰𝘯𝘵 à 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘳𝘦𝘴𝘦𝘯𝘴. 𝘔𝘢𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘲𝘶𝘦𝘭 𝘴𝘦𝘯𝘴 𝘱𝘢𝘳𝘭𝘦 𝘵– 𝘰𝘯? 𝘋𝘶 𝘴𝘦𝘯𝘴 𝘰ù 𝘭𝘦𝘴 𝘨𝘦𝘯𝘴 𝘰𝘯𝘵 𝘭‘𝘩𝘢𝘣𝘪𝘵𝘶𝘥𝘦 𝘥’𝘢𝘭𝘭𝘦𝘳 ? 𝘓𝘦 𝘴𝘦𝘯𝘴 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘥𝘳𝘰𝘪𝘵 𝘥𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘭𝘦 𝘮𝘰𝘯𝘥𝘦 𝘯’𝘪𝘯𝘵é𝘳𝘦𝘴𝘴𝘦 𝘱𝘢𝘴 𝘤𝘦𝘵 𝘦𝘯𝘧𝘢𝘯𝘵. »
Cette histoire mise en musique et en mouvement, veut sensibiliser à la différence et l’acceptation. C’est à travers l’histoire de cet enfant neuroatypique qu’est abordée la question du handicap invisible. Par L’Enfant Azur nous découvrons et nous comprenons le quotidien et les stigmates qui accompagnent cet invisible.
Distribution
Amandine Habib, autrice du texte, commente au piano en naviguant entre des pièces de musique classique, des compositions originales et des improvisations.
Vito Giotta et Angel Martinez Hernandez, danseurs contemporains de la compagnie Labotilar, improvisent en s’accompagnant du rythme du texte et du piano.
Présentation
Invisible Stream est une création soutenue par le dispositif « Compositeur Associé » de la DGCA et de la SACEM, au Théâtre du Briançonnais, en partenariat avec les Rencontres Musicales de Haute Provence et le Festival des 1001 notes en Limousin.
La création durant l’été 2019 avait révélé la qualité poétique et créative du projet de telle manière que le label Harmonia Mundi (PIAS) décida de l’enregistrer. L’enregistrement aura lieu en Allemagne en 2022 et sera suivi d’une série de concerts en France, en Allemagne, à Londres, et aux Pays-Bas.
L’idée de la créolisation du monde et de ce qui nous unit sensiblement, parfois imperceptiblement, est l’enjeu majeur de ce spectacle. Ne plus parler de vivre ensemble, mais le vivre simplement, trouver le rhizome cher à Edouard Glissant, la rivière souterraine de Pierre Barouh, qui fait lien et sens pour tous les hommes sans que cela soit conscient.
Une fête virtuose composée d’œuvres originales et de morceaux du répertoire classique revisités, au service d’une cause simple et juste, naturelle pour ceux qui veulent la vivre au quotidien, en présence des artistes classiques et jazz parmi les plus emblématiques de notre époque.
Présentation
La passion de Raphaël Imbert l’a ramené à Oraison. Son imaginaire musical s’est lové dans les rues de ce village de Haute-Provence à la manière d’une psychogéographie swinguante. Les noms des rues de cette bourgade du val de Durance lui ont inspiré des compositions issues d’une imagination à la fertilité exacerbée mais néanmoins trempée dans l’Histoire.
Point de territoire pour ce démiurge contemporain (qui a le bon goût de ne pas utiliser ce sinistre mot dans le texte du livret), mais plutôt les paysages intimes d’une République Sociale du Jazz. On sait son attachement à ce coin de planète (il avait d’ailleurs sorti un « Live au Tracteur », éphémère club du plateau de Valensole il y a une bonne dizaine d’années, et a côtoyé la guérilla musicale locale autour du guitariste Alain Soler).
Alors quoi de plus naturel que de le magnifier par sa furieuse envie de jazz ? Son jeu de saxophone amoureux est plus que jamais habité par un désir de vie, une sensualité à fleur d’anches (cette sensation de vibration de la lame de roseau (é)prise dans son souffle est absolument délectable).Sonnant parfois comme un orchestre de cordes, parfois même comme un violoncelle solo, il n’en est pas moins cet enfant (du pays) en quête de plaisir, éructant des cris espiègles et jouissifs. Évidemment, il ne pourrait transmettre une telle passion sans le fabuleux quartet réuni ici (dont le son est sublimé par une prise de son au naturel confondant, dans les murs du conservatoire de Marseille).
C’est son groupe coltranien, avec lequel il avait proposé une relecture de « A Love Supreme » à Marseille il y a quelques années. L’axe qu’il forme avec le batteur (Mourad Benhammou, trop souvent perçu comme un « simple swingueur », développe ici des motifs chamaniques) est d’une plasticité délectable. Le pianiste Vincent Lafont s’immisce dans un propos d’ensemble qui, quelque part, fleure bon l’ellingtonia - ce souci de l’orchestre avant tout, jusque dans des soli confondants d’élégance. Quant à la contrebasse, Pierre Fénichel lui fait transcender sa fonction de pivot par un jeu groovy et lyrique, fondant à souhait.
On pourrait gloser sur ce sens d’une convivialité funky qui va de pair avec l’appétence du leader pour l’harmolodie d’un Ornette Coleman. Mais l’essentiel ne réside-t-il pas dans ces frissons qui nous prennent à l’issue d’un duo piano/soprano ? Ou encore dans cette exigence d’une musique qui se veut populaire jusque dans ses passages les plus free ? Voire dans cet instinct de vie qui irrigue les trois dernières plages dédiées à ses enfants (ah cette clarinette basse pour sa fille, cette ballade pour Timon, le fiston batteur…), pour qui il dessine les contours d’un autre futur ?Avec « Oraison », les sentiments de Raphaël Imbert débordent de vibrations aux émotions infinies.
Présentation
En établissant un lien musical et profond entre l’œuvre de Jean-Sébastien Bach (1685-1750) et de John Coltrane (1926-1967), Raphaël Imbert révèle des connivences qui n’ont pas seulement trait au swing intrinsèque partagé par le Jazz et la Musique Baroque, mais qui démontrent aussi des racines communes, tant d’un point de vue historique que lyrique et émotionnelle.
Le désir de réaliser ce projet est né de la rencontre de Raphaël Imbert, saxophoniste et jazzman, avec André Rossi, organiste et professeur d’improvisation baroque au CNR de Marseille. Ensemble ils ont constaté les liens forts qui unissent leurs pratiques artistiques, pourtant si éloignées dans le temps : improvisation pour la pratique, spiritualité pour l’inspiration. Ils ont exploré ces relations, mis en valeur les rapports dynamiques partagés par le jazz et la musique baroque, et constaté naturellement cette résonance inouïe entre Bach et Coltrane. Convaincu par les fruits de cette collaboration, Raphaël Imbert créé et conceptualise donc le projet capable de porter musicalement cette idée. Soutenu par Zig-Zag Territoires, label de musique classique ouvert au jazz, il a donc créé une formation composée d’un quartet, avec André Rossi, Jean-Luc Difraya et Pierre Fénichel ; et qui jouait à l’origine en octet : avec le Quatuor Manfred.
Plus qu’un simple objet musicologique, BACH COLTRANE est un voyage imaginaire à l’onirisme et à la sensibilité intense, où l’improvisation reprend ses lettres de noblesse, partagée et assimilée par l’ensemble des musiciens du projet.
L’orgue donne à ce programme sa dimension profondément historique et authentique. Le saxophone, comme la voix, apporte par ailleurs la poésie indispensable à cette rencontre, entre tradition psalmodique, musiques actuelles, et sens de l’échange improvisé.
Le disque publié chez Zig Zag Territoires a été enregistré à l’église Saint-André de Bouc Bel Air (13) sur l’orgue Jean Daldosso en juillet 2007 et a obtenu le soutien de l’ADAMI, SPPF, la mairie de Bouc Bel Air (13) et des amis de l’orgue de Bouc Bel Air.
Un projet hors-norme, une rencontre étonnante et un album vendu à plus de 12 000 exemplaires.
Présentation
Johann Sebastian Bach, celui qui, par son génie, parle à Dieu, parle de Dieu, tout en croyant fermement en l’homme : Bach, l’Humaniste ! C’est en partant des compositions du cantor de Leipzig que la pianiste Amandine Habib et le saxophoniste Raphaël Imbert ont choisi d’aller vers des musiques dites « interdites », les « Entartete Musik » : Bach l’Humaniste visitant une période trouble de l’histoire du 20e siècle avec des compositeurs engagés comme Berg, Bartók, Eisler, Zemlinsky… et des chants écrits dans les camps de concentration.
Assemblage de musiques ponctué par des moments d’improvisations où une musicienne classique rencontre un musicien de jazz… Une grande prière, une célébration de la vie pleine d’espoir ! Le Haïm ! A la vie !
“ Dans le travail de Mildred Thompson, le domaine est vaste, avec des objets récurrents mais qui dénotent une grande diversité d’inspiration et une recherche de références culturelles larges et absolues.”
Raphaël Imbert.
Ces mots décrivent tout aussi bien la démarche de la Compagnie Nine Spirit qui inscrit son travail dans une dynamique où jazz, musique improvisée, musique classique et populaire se rencontrent. La Compagnie met en avant une conception ouverte du jazz où l’improvisation devient un espace de dialogue avec d’autres traditions artistiques.
Un espace de circulation libre entre les styles et les époques.
Productions historiques
Présentation
Cette année marque la collaboration entre la Compagnie Nine Spirit et l’Atelier des Artistes en Exil, donnant vie à une œuvre qui donne la parole aux artistes migrant·es. Ces artistes sont souvent contraint·es de mettre fin à leurs activités artistiques en raison de leur statut de réfugié·es.
Ces artistes racontent leur expérience de l’exil à travers la musique et diverses formes artistiques, explorant différentes esthétiques. L’objectif principal est de donner aux artistes la possibilité de collaborer à la création d’œuvres pour le spectacle, nourries par des échanges et des rencontres avec les réfugiés non-artistes. Cette approche met particulièrement en lumière la remarquable diversité des esthétiques en jeu, où la coexistence harmonieuse de styles musicaux aussi variés que la musique classique et la musique électronique, associée à la danse et à l’art plastique, crée une symphonie artistique riche et captivante.
La rencontre artistique au cœur de ce projet incarne véritablement son essence. L’œuvre « Franchir et s’Affranchir » se forme de manière organique et vivante au fil des rencontres entre les artistes accompagnés par Aa-e (Breno Angelo, Nikita Rasskazov, Mahmood Peshawa) et la directrice artistique de la compagnie Amandine Habib. Chaque interaction est une source d’inspiration nouvelle, un échange de récits de vie, d’influences musicales, et d’expressions artistiques variées. Ces rencontres sont l’occasion de briser les barrières culturelles et linguistiques, de transcender les frontières pour créer quelque chose de profondément universel.
L’œuvre évolue au gré de ces connexions humaines, s’enrichissant de la diversité des expériences et des talents. Chaque note de musique, chaque pas de danse, chaque geste artistique devient un symbole de résilience et d’unité.
Cette œuvre en constante évolution reflète la transformation personnelle et collective qui découle de ces rencontres. Elle est le témoignage de l’humanité dans toute sa complexité, de la capacité de l’art à transcender les frontières et à donner une voix à ceux qui ont été contraints au silence. Au fur et à mesure que les artistes créent ensemble, iels façonnent une œuvre d’art profondément émouvante, porteuse d’espoir et de compréhension mutuelle. Elle devient le reflet d’un monde où la diversité est célébrée, où les frontières artistiques et culturelles sont effacées, et où l’art devient un langage universel de résistance et d’amour.
« Franchir et s’Affranchir » est une création produite par la Compagnie Nine Spirit.
Distribution
Amandine Habib : Piano
Mahmood Peshawa : peintre, illustrateur, calligraphe et performeur
Breno Angelo : danseur, performeur et chorégraphe
Nikita Rasskazov : musicien
Nos Partenaires
Le Festival Piano en Fleurs, produit par La Compagnie Nine Spirit, reçoit le soutien de la Ville de Marseille et du Crédit Mutuel.
Présentation
La création impromptue née en 2022 du groupe Poetic Ways, composé de Raphaël Imbert, Pierre Fénichel, Anne Paceo, Pierre-François Blanchard et Celia Kameni a pris son envol en 2024, et a pu se produire sur de grandes scènes et festivals, comme Jazz à Juan, Jazz sous les Pommiers, etc…
Le collectif évolue au fil des concerts, et s’adapte à son public, opérant une œuvre mouvante et sensible, dont l’intensité répond à la demande du public.
En 2025, le groupe se produira sur de nouvelles scènes nationales et internationales, avec notamment deux dates prévues en Finlande et Estonie.
2025 marque également un tournant pour le groupe, avec le départ de la batteuse Anne Paceo, remplacée par Pierre-François Dufour qui jouera à la fois de la batterie et du violoncelle, poursuivant l’évolution dynamique du programme.
Des projets d’envergure sont en préparation, avec notamment l’Orchestre Symphonique Divertimento de Zahia Ziouani.Distribution
Celia Kameni : chant
Raphaël Imbert : saxophones
Pierre-François Dufour : batterie
Pierre-François Blanchard : piano
Pierre Fenichel : contrebasse
Présentation
Né de la volonté pour la Compagnie Nine Spirit d’étendre ses horizons, nous proposons pour cette année 2022 une nouvelle création, une rencontre entre musique et danse prenant pour thème l’Espagne, le Flamenco et les musiques improvisées.
Amandine Habib, actuelle directrice artistique de la Compagnie, aux côtés de Maxime Atger, saxophoniste, Jean-Luc Di Fraya, percussionniste, Matteo Pastorino, clarinettiste et avec la participation de Raphael Imbert, saxophoniste et membre fondateur de la Compagnie Nine Spirit, ont exprimé le désir de faire perdurer le processus créatif entre musique écrite et musique improvisée.
Ce quatuor intergénérationnel à l’instrumentarium peu courant fait rencontrer plusieurs esthétiques et styles.
La péninsule Ibérique et la Folia du XVème siècle comme extrémité de notre fil d’Ariane, nous déroulons une aventure musicale centrée sur la rencontre et le métissage, mêlant musiques classiques, jazz et improvisation.
Si le projet s’écoute, il se regarde aussi ! La musique se conjugue ici avec la talentueuse Ana Perez, danseuse qui navigue entre flamenco et danse contemporaine, sans pour autant réduire la Danse à ces deux seuls aspects. Des différentes cultures et de leurs métissages, il est alors question pour Ana PEREZ de proposer de nouveaux éléments de langage.
Nous avons construit ensemble un récit musical et dansé dans le but de faire naître une œuvre globale immergée de ces rencontres atypiques.
Présentation
Max Atger Trio est né de la rencontre de trois musiciens, Max Atger aux Saxophones, Sébastien Lalisse au Piano et Pierre-François Maurin à la Contrebasse. À l’initiative de Maxime Atger, le Trio visite les compositions originales de Maxime Atger, empreintes d’une touche de romantisme et de lyrisme, auxquelles s’ajoutent cette ouverture aux frontières du free-jazz.
Le Max Atger Trio offre un temps musical envoutant et enivrant, où les silences nourrissent un discours empreint de poésie onirique.
Leurs compositions ouvrent des espaces de musique improvisées, où les voix instrumentales des trois interprètes se rencontrent, se répondent et se complètent.
Ils proposent au public un voyage musical où les images sonores et les atmosphères évoluent tout au long du concert.
L’ALBUM « REFUGE »
« Ce premier album, REFUGE, propose un chemin musical empreint de poésie et de quiétude.
REFUGE, comme une enveloppe intimiste et rêveuse.
REFUGE, pour se lover délicatement au creux du silence et lentement se laisser bercer.
S’asseoir, prendre le temps, s’adonner aux songes,voyager dans son propre imaginaire… Bien loin de l’agitation, du stress, de ce besoin effréné de vitesse et de fulgurance, j’ai pensé mon nouveau répertoire comme un espace chaleureux, un cocon protecteur.
Tout au long de la création, le souffle de mon saxophone a guidé ma musique vers un univers de sérénité.
Cet album est aussi le fruit de ma rencontre avec Sébastien Lalisse & Pierre-François Maurin. À travers leurs propositions et leurs respirations, mon nouveau jeu musical, sensible, volatile et rêveur, a pris au fur et à mesure corps et puissance.
Voici une invitation dans mon REFUGE. »
Max Atger
Présentation
Puiser aux racines d’une œuvre appartenant à l’histoire pour en faire ressortir toute la modernité. BAUDELAIRE JAZZ ne déroge pas à cette valeur si chère à Raphaël Imbert et à la Compagnie Nine Spirit.
À l’occasion du bicentenaire de la naissance de Charles Baudelaire et alors que Patrick Chamoiseau est en résidence au Musée d’Orsay, Raphaël Imbert y est invité pour mettre en musique les textes de l’écrivain.
Tous deux passionnés par l’oralité des œuvres, se trouvant au croisement de la Poésie et du Jazz, les deux artistes mettent en voix et en musique toute la mesure des mots de Baudelaire.
Accompagnés par d’autres artistes ils invoquent un Baudelaire inattendu, qui continue de nourrir après deux-cent ans l’imaginaire et l’évidence artistique.
Présentation
La rencontre entre Raphaël Imbert et le collectif d’Atlanta Reverence remonte à son voyage de repérage en avril 2023 dans leur Gallery992. Leur démarche d’ouverture d’esprit des musiciens et du public, de développement du langage non-verbal, et leur polyvalence résonne rapidement avec l’approche historique de Raphaël Imbert et engage une série de visites et de rencontres.
L’invitation au Jazz Club de Marseille Jazz des 5 Continents de l’ensemble des membres du collectif sous la forme d’une résidence impromptue offre l’opportunité au collectif d’Atlanta Reverence et au saxophoniste Raphaël Imbert de lancer leur collaboration artistique. Le projet débute en novembre 2024 avec le soutien de la Villa Albertine et à l’invitation au festival Music in the Park à Atlanta. Les artistes T.I.E, chanteuse franco-sénégalaise et Blanche Lafuente, batteuse marseillaise, se joignent à Raphaël Imbert pour entamer la création artistique. Le pianiste Fabien Ottones, professeur de la classe de jazz au Conservatoire de Marseille et son élève Antoine-Aurèle Cohen-Perrot les accompagnent lors du séjour grâce au soutien de l’INSEAMM pour entreprendre des recherches sur les méthodes d’improvisation propres à cette région du Sud des Etats-Unis.
Le projet Music is My Field : from Marseille to Atlanta vise à célébrer la diversité, l’inventivité et l’hétérogénéité inhérentes à l’expression musicale. Music is My Field sert de plateforme pour mettre en valeur la vitalité de l’art populaire, de l’hospitalité, de l’improvisation et de l’altérité. À travers une série de concerts avec des artistes emblématiques représentant des esthétiques émergentes, le projet cherche à établir des ponts entre les générations et les paysages culturels. Soutenu par l’INSEAMM, Marseille Jazz des 5 Continents et l’Aide aux Musiques Innovatrices (AMI, Friche la Belle de Mai, Marseille) et produit par la Compagnie Nine Spirit, cette initiative promet de réunir des artistes singuliers et polyvalents, venus de deux villes du Sud-Est, pour une création ayant pris ses racines dans la rencontre et l’échange.
L’organisation de jams sur la période de séjour des artistes américains, reprenant la philosophie No cover, no request propre au collectif Reverence, auxquels seront invités en premier lieu les étudiants des Conservatoire du département engagent cette création sur une voie de transmission, prolongée au long de l’année et de l’année suivante lors de sessions au Conservatoire de Marseille Pierre-Barbizet.L’initiative est depuis le début suivie par des vidéastes afin de créer un témoin de ce processus de recherche. Ce film retracera les différents séjours en Georgie et en Louisiane, les rencontres avec les acteurs de la scène locale.
Les vidéastes ont réalisé une série d’interviews des différents partenaires et de Raphaël Imbert, ainsi que des captations des jams avec les musiciens rencontrés lors des voyages (musiciens amateurs de l’Emory University, saxophoniste de la First Congretional Church, musiciens professionnels…). Un temps de travail musical s’est engagé lors de chacune de ces rencontres, avec un accent porté sur la spiritualité et la spontanéité. Nous aurons à définir les pistes de diffusion pour l’objet documentaire réalisés par les trois vidéastes ayant suivi ces voyages. L’objet comprenant interview, live session, et plans documentaires inédits autour de la vie musicale de ces régions du Sud des Etats-Unis, il tient à la fois d’une archive de l’activité du fondateur de la Compagnie Nine Spirit et de l’engagement musical et social entretenu au cours de sa carrière, en échos aux différents projets « Music is my… », et d’un témoignage de la richesse culturelle de ces régions, en lien et en échos avec Marseille, la ville de provenance de Raphaël Imbert.Distribution
Raphaël Imbert : Saxophones
Kebbi Williams : Saxophones
T.I.E : Chant
Fanny Lasfargues : Contrebasse
Blanche Lafuente : Batterie
Zacchae’s Paul : Synthétiseurs
C.J. Brinson : Batterie
Artistes assiciés :
Fabien Ottones : Piano,
Antoine-Aurèle Cohen-Perrot : BatteriePrésentation
La rencontre entre Raphaël Imbert et le collectif d’Atlanta Reverence remonte à son voyage de repérage en avril 2023 dans leur Gallery992. Leur démarche d’ouverture d’esprit des musiciens et du public, de développement du langage non-verbal, et leur polyvalence résonne rapidement avec l’approche historique de Raphaël Imbert et engage une série de visites et de rencontres.
L’invitation au Jazz Club de Marseille Jazz des 5 Continents de l’ensemble des membres du collectif sous la forme d’une résidence impromptue offre l’opportunité au collectif d’Atlanta Reverence et au saxophoniste Raphaël Imbert de lancer leur collaboration artistique. Le projet débute en novembre 2024 avec le soutien de la Villa Albertine et à l’invitation au festival Music in the Park à Atlanta. Les artistes T.I.E, chanteuse franco-sénégalaise et Blanche Lafuente, batteuse marseillaise, se joignent à Raphaël Imbert pour entamer la création artistique. Le pianiste Fabien Ottones, professeur de la classe de jazz au Conservatoire de Marseille et son élève Antoine-Aurèle Cohen-Perrot les accompagnent lors du séjour grâce au soutien de l’INSEAMM pour entreprendre des recherches sur les méthodes d’improvisation propres à cette région du Sud des Etats-Unis.
Le projet Music is My Field : from Marseille to Atlanta vise à célébrer la diversité, l’inventivité et l’hétérogénéité inhérentes à l’expression musicale. Music is My Field sert de plateforme pour mettre en valeur la vitalité de l’art populaire, de l’hospitalité, de l’improvisation et de l’altérité. À travers une série de concerts avec des artistes emblématiques représentant des esthétiques émergentes, le projet cherche à établir des ponts entre les générations et les paysages culturels. Soutenu par l’INSEAMM, Marseille Jazz des 5 Continents et l’Aide aux Musiques Innovatrices (AMI, Friche la Belle de Mai, Marseille) et produit par la Compagnie Nine Spirit, cette initiative promet de réunir des artistes singuliers et polyvalents, venus de deux villes du Sud-Est, pour une création ayant pris ses racines dans la rencontre et l’échange.
L’organisation de jams sur la période de séjour des artistes américains, reprenant la philosophie No cover, no request propre au collectif Reverence, auxquels seront invités en premier lieu les étudiants des Conservatoire du département engagent cette création sur une voie de transmission, prolongée au long de l’année et de l’année suivante lors de sessions au Conservatoire de Marseille Pierre-Barbizet.L’initiative est depuis le début suivie par des vidéastes afin de créer un témoin de ce processus de recherche. Ce film retracera les différents séjours en Georgie et en Louisiane, les rencontres avec les acteurs de la scène locale.
Les vidéastes ont réalisé une série d’interviews des différents partenaires et de Raphaël Imbert, ainsi que des captations des jams avec les musiciens rencontrés lors des voyages (musiciens amateurs de l’Emory University, saxophoniste de la First Congretional Church, musiciens professionnels…). Un temps de travail musical s’est engagé lors de chacune de ces rencontres, avec un accent porté sur la spiritualité et la spontanéité. Nous aurons à définir les pistes de diffusion pour l’objet documentaire réalisés par les trois vidéastes ayant suivi ces voyages. L’objet comprenant interview, live session, et plans documentaires inédits autour de la vie musicale de ces régions du Sud des Etats-Unis, il tient à la fois d’une archive de l’activité du fondateur de la Compagnie Nine Spirit et de l’engagement musical et social entretenu au cours de sa carrière, en échos aux différents projets « Music is my… », et d’un témoignage de la richesse culturelle de ces régions, en lien et en échos avec Marseille, la ville de provenance de Raphaël Imbert.Distribution
Raphaël Imbert : Saxophones
Kebbi Williams : Saxophones
T.I.E : Chant
Fanny Lasfargues : Contrebasse
Blanche Lafuente : Batterie
Zacchae’s Paul : Synthétiseurs
C.J. Brinson : Batterie
Artistes assiciés :
Fabien Ottones : Piano,
Antoine-Aurèle Cohen-Perrot : Batterie
La Compagnie Nine Spirit souhaite donner naissance à une vision artistique riche et engagée, refusant toute hiérarchie préétablie entre les genres et les formes.
